lundi 4 juin 2012

Mon frère, Vincent Boivin

Mon père, Carl Boivin

Ma mère, Karen Guay

Ma belle-mère, Michèle Jalbert
Mon beau-père, André Blouin
Ma soeur, Olivia-Rose Jalbert-T

Ma demi-soeur, Rosemarie Blouin et mon chien Charly
















                           

Donner au suivant




Je ne pense pas que mon stage changera le monde, mais je suis néanmoins certaine qu’il m’a permis de savoir que je veux faire un métier pour aider les gens. Peut être aurais-je la chance, qui sait? J’ai fait mon stage en orthophonie à l’école primaire de St-Romuald. J’ai énormément apprécié mon expérience, puisque qu’elle m’a permis certes de mieux connaitre la profession, mais aussi de me découvrir d’avantage. Car, je sais maintenant que je veux aider les gens, mais plus en particulier les enfants.

Par contre, ce projet m’a permis de savoir que je n’aimerais pas être une orthophoniste, puisque je trouve que le contact entre adultes et enfants est froid et pas assez approfondi.  

Finalement, je veux faire un métier qui me permettra d’être en contact avec des enfants tout en les aidant. Défendre leurs droits peut-être en étant avocate ou bien les aider en tant que travailleuse sociale, qui sait? Seul l’avenir nous le dira.

Raconte-moi Québec




Chère madame Courtney,

Cette lettre est pour vous confirmer le décès de votre fils Mathieu, lors de notre première bataille de Québec, la bataille des plaines d’Abraham.  Nous somme présentement le 21 septembre 1759, votre fils est mort au front lors de la confrontation  Wolf, Montcalm. Il est mort pour son coin de pays, un homme d’une sagesse incroyable pour son âge si peu avancé de 21 ans.  Il est mort dignement et nous le comptions comme un de nos meilleurs soldats. Nous vous souhaitons toutes nos condoléances les plus sincères et nous vous avisons de la situation.

J’avais 46 ans lorsque j’ai reçu cette lettre, le 24 septembre 1759. Ce fameux lundi, je me levais pour me préparer à une journée comme toutes les autres, continuant ma routine quotidienne. Loin de là ma pensé de recevoir cette lettre m’informant le décès de mon fils unique, mon seul fils, Mathieu. Une journée que je n’oublierai jamais car, à partir de ce jour, j’allais poursuivre ma vie seule, puisque la guerre n’avait pas seulement fait une victime de mon cœur, mais deux, mon fils Mathieu et feu mon mari Robert Courtney. Maintenant, sans aucune aide financière et avec comme seule compagnie mon immense chagrin, je sombrai dans un puits sans fond.

Aujourd’hui, j’ai 83 ans et la seule pensée que j’ai à l’esprit depuis 37 longues années, est que j’aurais du garder mon fils à mes côtés et le tenir loin de cette bataille maudite qui fit 644 morts, dont mon fils. Je suis maintenant atteinte d’une maladie dégénérative et je veux que tu saches que je suis prête à retrouver mon fils Mathieu et mon mari Robert.

À toi ma belle amie Guylaine, que Dieu te protège.

J’avais 78 ans lorsque je trouvai cette lettre, suite à la mort de ma grande amie Amélia. Je me rappellerai à jamais son grand sourire malgré tout ce qu’elle a vécu. Tu étais une personne d’une force incroyable.

À la mémoire de feu Amélia Courtney.  

Citation




L’absence est le plus grand des maux, Jean de La Fontaine

J’ai choisi cette citation puisque je trouve que celle-ci me rejoint et représente bien ce que je ressens.

L’année dernière, j’ai pris connaissance d’une nouvelle qui à jamais, allait changer ma vie. Apprendre la mort de ma cousine de 14 ans par suicide, a été un choc indescriptible. Puisque ce jour-là, je n’ai pas seulement perdu ma cousine, mais aussi une sœur, une meilleure amie, une confidente et une personne sur qui je pouvais compter en tout temps. Le décès d’une personne de ta famille est très difficile à accepter, mais prendre vraiment connaissance que tu ne la reverras jamais est encore plus difficile, j’ai eu énormément de difficulté à traverser cette épreuve. Toutes les personnes qui ont vécu un deuil savent à quel point c’est une épreuve difficile, puisque tout de ta vie quotidienne te fait penser à elle, les oiseaux, des chansons, des photos, les fêtes annuelles et c’est à ce moment que tu te rends compte à quel point cette personne te manque.

Cette année, pensant que j’allais avoir une pose, j’avais tout faux, car le 26 avril 2012, j’appris le décès de ma marraine. À ce moment, je me disais que c’était impossible de me sortir encore une autre fois d’une situation pareille. Après quelques jours, j’ai réfléchi et c’est alors que je me suis rendu compte que j’avais deux possibilités, me renfermer sur moi-même et m’engouffrer dans un puits sans fond ou ma deuxième possibilité, garder la tête haute et me dire que je pouvais m’en sortir, j’ai choisi la deuxième possibilité. Car je sais qu’elle est toujours à mes côtés et je me rends compte à quel point j’ai été choyée par la vie d’avoir eu à mes côté ses deux femmes extraordinaires, pendant 14 belles années. À partir d’aujourd’hui, je sais que j’ai deux anges gardiens qui veillent en tout temps sur moi.

En terminant, cette réflexion m’amène à la citation Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter, de sagesse chinoise.